Nous continuons notre abécédaire de la Coupe du monde en nous remémorant l'histoire du contingent irlandais de City...

I comme Irlande

Ils ont peut-être manqué leur chance de se qualifier au Mondial russe de 2018 après une défaite contre le Danemark, mais l’Irlande – et son contingent de Citizens – a une histoire riche en Coupe du monde.

Les meilleurs moments de l’île d’émeraude datent du début des années 90. 

En 1990 d’abord, en Italie, sous les ordres de Jack Charlton, l’Irlande a atteint les quarts de finale. L’attaquant de City Niall Quinn a joué un grand rôle dans le parcours de la sélection.

Après avoir rejoint les Skyblues cette année-là, l’attaquant d’un mètre quatre-vingt-treize marque un but égalisateur décisif dans leur dernier match de poules contre les Pays-Bas pour arracher la qualification en huitièmes contre la Roumanie.

Le match contre les joueurs est-européens sera tendu, le score restera nul et vierge même après prolongations. Après une séance de tirs-au-but angoissante qui se finira sur un 5-4, les Irlandais décrochent leur ticket pour les quarts. 

C’est contre l’Italie que le rêve irlandais se finira, sur un but de Toto Schillachi en première mi-temps. 

Quatre ans plus tard, aux Etats-Unis, les hommes en vert ont obtenu leurrevanche sur la Squadra Azzura en phase de groupes. Le défenseur Terry Phelan faisait partie de la sélection irlandaise qui a défait les finalistes de l’édition 1-0 grâce à un but de Ray Houghton avec le coéquipier à City de Phelan, Alan Kernaghan, qui regardait depuis le banc. 

Malgré une défaite 2-1 contre le Mexique, un 0-0 contre la Norvège dans leur dernier match de poules leur a suffi pour gagner leur qualification en huitièmes contre les Pays-Bas en Floride, où l’aventure irlandaise a pris fin. 

City était aussi très bienen 2002 au Japon et en Corée du Sud. L’équipe sélectionnée par l’ancien défenseur des Skyblues Mick McCarthy. Sur le terrain, en tant qu’ambassadeurs du Club, on pouvait voir Richard Dunne etShay Given. Niall Quinn était aussi sur le terrain, mais jouait à Sunderland, à l’époque. 

L’Irlande, malgré la controverse créée par le départ de Roy Keane avant le tournoi, s’est encore une fois qualifiée après deux matches nuls 1-1 contre l’Allemagne et le Cameroun, et une victoire 3-0 contre l’Arabie Saoudite. 

Mais l’histoire est cruelle : dans ce huitième de finale, les hommes de Mick McCarthy rencontrent l’Espagne. Ne parvenant pas à se départager à la fin des prolongations, les équipes vont aux tirs au but. C’est l’Espagne qui remportera la séance (3-2).