The Riyad Mahrez Story, un nouveau documentaire de City Studios, sortira aujourd’hui.

Le documentaire, qui revient sur la carrière de notre sensationnel ailier, sera disponible sur CITY+ et Recast à partir de 18 heures (FR).

Avant sa sortie, nous vous révélons dix informations que nous avons apprises en le regardant.

1] Il était un immense fan de Marseille – et de Zidane !

Riyad Mahrez a révélé avoir grandi en étant supporter de l’Olympique de Marseille – et que Zidane était son idole.

Même s’il n’a jamais joué pour les Olympiens, Zidane – surnommé Zizou – est le joueur que Mahrez a le plus observé et dont il s’est le plus inspiré.

Il a déclaré : « J’aimais vraiment Marseille. J’étais amoureux de ce club et j’étais un fan de tous ses joueurs. Comme Didier Drogba, Hatem Ben Arfa… »

« Mais j’adorais Zinédine Zidane, aussi. On a grandi avec Zidane ! Il était le joueur ultime, que nous admirions quand nous étions plus jeunes ! »

2] Le Tour Manager des JLS lui a organisé un essai à St Mirren

Le tour manager des JLS, Jake Duncan, un grand nom de l’industrie musicale qui a également travaillé avec Black Sabbath, Wham, Olly Murs, Oasis, Bruce Springsteen et The Who, est l’homme qui a organisé l’essai infructueux de Riyad Mahrez à St Mirren.

Mahrez a fait un passage de deux mois dans l’équipe qui évoluait alors en première division, mais il est finalement rentré chez lui car les dirigeants tardaient à lui offrir un contrat.

David Longwell, ancien directeur de l’académie de St Mirren, a déclaré : « Quand j’étais à St Mirren il y a des années, le gars avec qui je traitais s’appelait Jake Duncan. Il était le responsable des tournées de JLS. »

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« C’était son travail principal mais, à côté, il faisait venir des joueurs de France. »

« Il a donc fait venir Riyad dans un groupe de cinq ou six personnes, et nous les avons logés dans un hôtel à Paisley appelé ‘The Abbey Inn Hotel’. »

« J’ai essayé de garder Riyad aussi longtemps que possible pour que nous puissions continuer à montrer ses capacités et qu’une décision puisse être prise. »

Sans proposition de contrat à court terme, Mahrez a pris la décision de retourner en France poursuivre son parcours footballistique.

3] Il a failli ne pas passer l’essai

« Trop loin. Trop cher »

C’était la réaction de Mahrez, lorsqu’on lui a proposé de disputer un match amical, organisé par Edern Le Lan, responsable du recrutement à Quimper.

La rencontre, organisée en juin 2009 à Kernilis, mettait au prise une quinzaine de joueurs.

Le Lan avait été mis au courant par Sarcelles qu’ils avaient dans leur effectif un « joueur très talentueux ».

Mahrez a raconté : « Au début, je ne voulais pas y aller. C’était trop loin. Quatre ou cinq heures de train. C’est de l’autre côté de la France. »

« Une semaine avant, j’ai commencé à y réfléchir. Je vais peut-être y aller.

« J’ai regardé les billets de train. Ils étaient trop chers. Peut-être 160 ou 180 euros. »

« J’ai demandé à ma mère, qui m’a répondu que c’était trop cher. Je lui ai dit de ne pas s’inquiéter, que j’allais lui rendre l’argent. »

Mahrez a marqué et « fait la différence » durant cette rencontre, selon Le Lan, qui a souhaité le signer.

Le président a pris son temps avant d’accepter le deal, demandant finalement à Le Lan : « Es-tu sûr que tu veux parier sur lui ? »

Ce à quoi Le Lan a répondu : « S’il n’atteint pas le niveau de Zidane, il n’en sera pas loin. »

Mahrez a apporté sa signature sur le contrat peu de temps après !

4] Son surnom était Coquelet

Riyad Mahrez a été surnommé « Coquelet » par son ami proche - et alors coéquipier à Quimper - Romain Ouehi.

Au sujet de ce surnom, Mahrez a déclaré : « Romain m’appelait comme ça parce que j’avais les cheveux en forme de crête. »

« Et à cause de lui, tout le monde m’appelait comme ça ! »

Ouehi, commentant son look, a expliqué : « C’était à la mode chez les jeunes à l’époque. »

« Comme sa coupe de cheveux me faisait penser à un coq, je l’ai surnommé Coquelet »

« Coquelet. C’est comme ça que je l’appelais. »

5] Il pensait que Leicester City était une équipe de rugby

Riyad Mahrez a admis qu’il avait eu des réserves avant de rejoindre Leicester City en janvier 2014. Il pensait, lorsqu’il a entendu le nom pour la première fois, qu’il s’agissait d’un club de rugby.

Il confondait, bien sûr, Leicester City et les Leicester Tigers.

Il a déclaré : « D’abord, je n’ai jamais entendu parler de Leicester City. Je pensais que c’était une équipe de rugby. »

“Ils ont fait pression pour moi. C’était pendant la trêve hivernale en 2013. Je suis retourné à Sarcelles. J’ai éteint mon portable.

« Je me suis dit ‘je n’y vais pas’. Je n’avais vraiment pas envie d’y aller. »

« Quand je suis rentré pour reprendre avec Le Havre en janvier, j’ai vu qu’ils revenaient à la charge et qu’ils poussaient davantage. »

Après avoir parlé à son coéquipier havrais Walid Mesloub, qui lui a dit que rester au club « ne lui apporterait rien », Mahrez a décidé de tenter sa chance.

Il a ajouté avec nostalgie : « C’est vraiment la meilleure décision que j’ai prise, que ce soit dans ma carrière ou dans ma vie. »

6] Ses coéquipiers algériens se sont moqués de ses chances de maintien avec Leicester

Riyad Mahrez est, sans conteste, un homme confiant - mais il a dû combattre la négativité de son propre vestiaire international lorsqu’il s’agissait des chances de maintien de Leicester en Premier League lors de la campagne 2014-

Lors d’un rassemblement en équipe nationale, au mois de mars, Mahrez a discuté avec ses collègues de l’équipe d’Algérie de la lutte des Foxes pour rester en Premier League.

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Ceux-ci lui ont affirmé que les Foxes n’avaient aucune chance.

Voici la suite de la discussion : « Nous étions à table en train de déjeuner avec des joueurs expérimentés. Et puis, ils m’ont tous dit : ‘Tu es mort. Vous n’y arriverez jamais. Vous allez être relégués. »

« Il y avait un gars qui s’appelait Medhi Lacen, qui a joué pour Getafe pendant un certain temps. Et il a toujours joué pour éviter la relégation avec eux, donc il connaissait ce genre de situations. »

Et il m’a dit : « Riyad. Vous êtes finis. Vous n’avez gagné que trois matches depuis le début de la saison, il te reste neuf matches et tu crois que tu peux en gagner six ou sept ? Tu as perdu la tête. C’est terminé. »

Je lui ai dit : « Je le jure. Je le sens. Tu verras. »

Le reste, dit-on, appartient à l’histoire.

7] Premier africain récompensé

Riyad Mahrez a montré son humilité lorsqu’il est devenu le premier joueur africain à remporter le titre de Joueur de l’année de la PFA à la fin de la saison 2015-2016.

Lors de l’interview qu’il a accordée à l’occasion de cette récompense, il a avoué son choc d’être le premier de cette partie du monde à soulever le prestigieux prix personnel.

Il n’arrivait pas à croire que des joueurs comme Didier Drogba, le célèbre international ivoirien de Chelsea, ne l’avaient pas réclamé auparavant.

À l’époque, il avait déclaré : « Je suis très reconnaissant. C’est un plaisir. Je ne le savais pas ! »

« Drogba ne l’avait jamais gagné ? »

« C’est un honneur, un grand honneur d’être le premier Africain à le gagner. »

« Pas le meilleur mais le premier ! »

8] Il a son propre barista

Riyad Mahrez a une superstition les jours de match - une tasse de café avant le coup d’envoi.

Et il a son propre barista pour le préparer et le lui apporter : Bernardo Silva !

En plaisantant dans le documentaire, il a déclaré : « 20 minutes avant l’échauffement, il m’apporte mon café comme un petit garçon. »

« Parce qu’il a peur de moi. Je lui ai dit que sinon, je le jetterai dans le bain de glace. »

9] La parade du bus après la CAN a duré sept heures !

L’Algérie a remporté la Coupe d’Afrique des Nations, près de 30 ans après son dernier succès, en 2019.

Les Fennecs ont battu le Sénégal 1-0 en finale pour remporter leur deuxième titre, après leur premier en 1990.

Mahrez était capitaine et membre à part entière de l’équipe, son coup franc victorieux dans les arrêts de jeu permettant de venir à bout du Nigéria et de se qualifier pour la finale.

Il se souvient avec une grande joie de ce moment - et de la parade de bus qui a suivi à Alger.

Il raconte : « C’était un trajet de 30 minutes et il a fallu sept heures pour arriver là-bas. »

« C’était incroyable. Cette passion. Elle n’existe qu’en Algérie. »

« Notre peuple est unique. Dur mais unique. »

10] Il a dédié le stade Riyad Mahrez à son père

À la veille de notre fameuse victoire vitale de la dernière journée contre Aston Villa la saison dernière, Riyad Mahrez s’est envolé vers Sarcelles, sa ville natale, pour inaugurer un stade de football à son nom.

Il a été invité par le maire de Sarcelles, Patrick Haddad, à l’inauguration du « Stade Riyad Mahrez. »

Une plaque commémorative a été ajoutée : elle comporte le nom de son père, qui est malheureusement décédé avant son ascension vers les sommets.

Il a déclaré : « Mon père vivait juste en face du terrain. »

« Avant, c’était un terrain en gazon avec, je crois, de très petites tribunes en bois. »

« Je m’y entraînais souvent. »

« Savoir que ce terrain porte désormais mon nom et celui de mon père, c’est incroyable. »