Mené à la pause et touché dans son orgueil, City a su inverser la tendance pour s’imposer logiquement à Goodison Park, face à Everton (1-3). Foden, Alvarez et Bernardo sont les buteurs du soir.

Cinq jours seulement après avoir décroché la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA face au Fluminense (4-0), Manchester City retrouve son pain quotidien, la Premier League et son rythme effréné. L’adversaire du jour se nomme Everton, un adversaire plus coriace que son classement en championnat ne laisse le penser, tombeur successivement de Newcastle puis de Chelsea, début décembre, dans son antre de Goodison Park. Les hommes de Pep Guardiola, qui arborent pour la toute première fois sur leur maillot le badge de Champions du Monde, sont prévenus.

Malgré un bloc bien compact des Toffees, City frappe le premier : servi par Grealish, Alvarez frappe au but mais Pickford détourne le ballon (0-0, 4e). Au quart d’heure de jeu, Nunes se présente seul face à Pickford mais bute sur Pickford. Alvarez récupère le ballon et enchaìne avec un tir, mais le gardien anglais d’Everton dévie le ballon du pied en corner (0-0, 14e).

Manchester City étouffe Everton mais Pickford frustre une nouvelle fois les Skyblues sur un pointu malicieux de Grealish (0-0, 23e). Et c’est sur une action défensive confuse que les locaux surprennent les Champions du Monde : Rodri récupère un ballon chaud aux abords de sa propre surface mais, pressé par McNeil, il perd le ballon. L’ailier des Toffees centre fort au sol et Jack Harrison est présent pour envoyer le ballon au fond des filets. Everton ouvre le score contre le cours du jeu (1-0, 29e). Ce but a le don de galvaniser les hommes de Sean Dyche, et Harrison n’est pas loin du doublé, mais sa frappe de l’extérieur du pied gauche est superbement claquée en corner par Ederson… (1-0, 34e). Dans cette fin de première période compliquée pour nos Cityzens, Stones, blessé, est même contraint de laisser sa place à Gvardiol (1-0, 43e).

Au retour des vestiaires, les Skyblues sont bien décidés à renverser le cours du match, et il ne faut que 7 minutes pour que Foden, aux 25 mètres, plein axe, déclenche une frappe surpuissante du gauche qui surprend Pickford (1-1, 53e). City sonne la révolte, et le jeune prodige anglais n’est pas loin de s’offrir un doublé dans la foulée, mais le ballon vient flirter avec le poteau droit de la cage des Toffees… (1-1, 55e). Les Skyblues poussent fort et contraignent les joueurs d’Everton à commettre des erreurs. Sur une frappe de Nathan Aké à bout portant dans la surface, Onana contre le ballon de la main. Pénalty indiscutable, transformé par Alvarez (1-2, 64e).

City respire mieux, et l’entrée de Kovacic, à la place de Nunes, permet à l’équipe d’être plus confortable et mieux équilibrée au milieu de terrain. Les Toffees sont moins tranchants dans cette seconde période mais ont une balle d’égalisation sur un débordement d’Harrison pour Calvert-Lewin, mais gêné par le retour d’Akanji, la frappe de l’attaquant anglais passe à côté du but d’Ederson (1-2, 75e). Le match est animé, parfois même électrique, mais City ne panique pas face au pressing adverse. Mieux, Bernardo permet à City de faire le break sur une récupération haute du ballon, consécutive à une relance de Pickford. Le portugais a la lucidité d’enrouler un superbe tir, qui termine sa course dans le but vide d’Everton (1-3, 86e). Ce but sonne le glas des ambitions des Toffees, qui ne sont pas loin d’encaisse un quatrième but sur un tir soudain de Phil Foden, qui s’écrase sur le poteau (1-3, 90+1e).

Menés à la pause, les Cityzens ont fait preuve d’une grande détermination pour empocher les trois points, sous l’impulsion d’un Foden étincelant. Au classement, City reste 4ème, à cinq longueurs du leader, Liverpool, mais avec un match en moins. Prochain match ce samedi (16h, heure française) à domicile face à la lanterne rouge, Sheffield United, pour clôturer cette exceptionnelle année 2023 avec brio, on l’espère !

News about Everton v Man City

Un nouveau chapitre débute ici

Pep Guardiola a déclaré que City avait encore faim et voulait démarrer une nouvelle ère de succès, après le triomphe historique en Coupe du Monde des Clubs. « Un nouveau chapitre débute ici. » Read more